Je suis explorateur-artiste depuis 7 ans et je suis un éveilleur de joies et de sens.
Je réalise des défis créatifs à travers le monde pour explorer ma quête de sens et découvrir la diversité du monde et des cultures.
La vie est un jeu et j'ai choisi mes règles : Poser des questions qui m'intriguent et chercher à y répondre, sans me poser de limites.
Découvrez mon blog et les apprentissages
Comment inventer son propre chemin ? > Je crée des défis créatifs pour explorer ma curiosité et transcender mes limites.
A quoi ressemble la nature sauvage ? > Je marche 1300 km à pied dans les montagnes sauvages des Balkans.
Peut-on créer quelque chose sans parler le même langage ? > Je pars 3 mois avec les Inuits, au Groenland pour réaliser une œuvre d'art commune
Découvrez les interviews de France 3, France bleu, le Sud ouest et plusieurs podcasts comme Bourlinguez, les frappés....
Dans cette biographie "longue", vous apprendrez
- comment je suis passé très près de la mort avec la programmation d'un suicide et comment je suis devenu ensuite un super-héros :)
C'est un moment difficile à partager mais il fait partie intégrante de ma vie ;) Sans celui-ci, je ne serai pas le même Léo aventurier et curieux de la vie.
Je pense que cela peut vous aider à vaincre vos peurs et à rêver les yeux ouverts :)
Je suis né dans une petite ville en Dordogne, en France.
Des parents adorables avec un cadre de vie unique.
Un frère, une soeur, un chat, un chien
Un équilibre parfait (surtout avec les frites chaque dimanche :D)
Mais j'ai eu une enfance plutôt difficile
Quand j'étais bébé (hey oui ca remonte loin haha), ma vie a commencé avec 2 convulsions importantes qui ont endommagé des parties de mon cerveau. J'ai risqué d'en avoir une 3ème qui aurait pu être fatale.
J’ai commencé avec des retards importants dans tous les domaines :
- retard mental
- retard de parole
- retard pour marcher
- retard d'intéraction sociale.
Yeahhhh. La cerise sur le gateau :D
Quand j'avais 10 ans, mes retards se sont accumulés et j'ai dû redoubler le CM2.
J'ai perdu tous mes amis.
Mes parents étaient inquiets de mon avenir.
Et je l'ai vécu comme un profond échec
Mais je me rappelle avoir gagné la carte Pokémon Dracaufeu brillant à la pause, en misant 150 cartes contre celle-ci. J'ai gagné ! La fierté maxi :D
La difficulté des apprentissages a augmenté.
Je voyais les autres réussir sans (vraiment) travailler alors que je passais des heures et des heures à étudier, sans succés.
Je ne comprenais pas.
Je trouvais le monde injuste.
Mes proches vivaient pour atteindre l'excellence
Je me battais chaque jour pour atteindre "la moyenne"
Je m'apercevais que nous vivions dans 2 mondes différents.
Dès que j'avais un moment, j'allumais l'ordinateur et je jouais à Age of empire 3, un jeu de stratégie. Je passais des heures à programmer des stratégies avec des coéquipiers et quel plaisir de voir que nos plans fonctionnaient !
Je n'étais plus la victime d'un monde, mais l'acteur.
Je motivais mes coéquipiers pour la victoire, même quand tout semblait perdu.
Je me rappelle encore ces moments de tension où tout mon corps commençait à trembler.
Même si ce jeu était un moment d'émerveillement, c'était aussi une fuite.
Parler était une horreur et un stress permanent
Le bégaiement se déclenchait par intermittence.
J'avais l'impression que je ne pouvais pas contrôler ma parole
Parfois, pour éviter les moqueries et les malaises dans un groupe, je me résignais à être moi-même : raconter une blague, rigoler ou partager une anecdote à table.
J'écoutais.
Puis un jour, Sabhi est arrivé au collège.
Un Indien venu en France illégalement.
Un inconnu avec une autre culture auquel je me suis vraiment attaché
En Inde, un accident de moto avait contraint ces parents à payer un passeur pour l'amener en France et pouvoir le soigner.
Il est arrivé à l'aéroport, sans rien.
Une association l'a reccueilli et lui a trouvé une famille d'accueil.
Je voulais l'aider et pour la première fois, je voyais l'utilité de parler anglais ! Je trouvais ca à la fois surprenant et magique de pas pouvoir se comprendre avec nos langues.
On passait notre temps ensemble et je lui apprenais le vocabulaire francais.
Pour la première fois, je trouvais des amis sur qui je pouvais compter.
On rêvait de plein de projets : Ecrire une bande dessinée, partir à l'aventure, s'amuser...
Je rêvais...mais les résultats étaient toujours les mêmes :
- Bégaiement qui rendait difficile les intéractions sociales
- Echec scolaire malgré un professeur particulier
- Aucun succès avec les filles
Mais sans le savoir, la dépression souriante me rongeait de l'intérieur et l'idée d'un suicide venait progressivement à mon esprit.
Je ne le savais pas mais la dépression souriante est un type de dépression qui passe complètement inapercue puisque la personne mime un état de bien-être avec un grand sourire.
Je ne voulais pas inquiéter mes parents, ni mes proches en leur racontant comment je me sentais
Alors j'ai enfermé mes émotions et je pensais que cela n'était pas grave,
Une bombe à retardement était en réalité activée
Un jour, j'ai imaginé une date, une heure et un lieu pour un suicide
C'était juste comme ca. Pour visualiser la scène.
Mais chaque jour, j'y pensais un peu
Cette pensée s'est peu à peu stabilisée jusqu'à en devenir banale.
La date approchait et tout était prévu.
Un jour, j'ai tapé "suicide" dans la barre de recherche de google et je suis tombé sur un tableau récapitulatif des différents stades du suicide.
Et là, le CHOC !
J'ai rapidement compris que j'en étais au dernier stade : la mort.
Quoiiii !! J'avais l'impression de ne pas en avoir conscience.
A ce moment j'ai compris que j'avais besoin d'être aidé.
" Demander de l'aide, ce n'est pas abandonné, c'est refuser d'abandonner "
J'ai tout de suite appelé un médecin sans expliquer à mes parents ce qu'il se passait.
Ma nouvelle vie commencait.
J'étais passé très près de la mort et probablement la pire de toute ; celle qu'on peut s'infliger à soi-même.
J'ai eu le bac S et j'ai commencé un BTS (brevet du technicien supérieur) en aménagement paysager.
Et la surprise, j'étais 1er de la classe par mes notes !
J'ai alors appris cette lecon : On croit souvent que notre réalité est celle du monde entier. Pourtant, être excellent ou médiocre dépend beaucoup du cercle social que l'on choisit ! Chacun est bon dans un domaine et mauvais dans un autre.
J'ai enchainé par une année de classe préparatoire en paysage et 5 ans à l'école nationale supérieure du paysage de Versailles.
J'ai commencé à apprendre le dessin, puis le piano, la course à pied et j'ai découvert de nouvelles passions !
A partir de ce moment, j'ai arrêté de faire la victime et je me suis repris en main pour devenir ACTEUR, MOTEUR, CREATEUR de ma nouvelle vie.
J'étais passé bien trop prêt de la mort pour rester assis sans rien faire.
- Au lieu d'éviter les interactions sociales à cause du bégaiement, j'utilisais ma créativité et mon audace pour réaliser des événements uniques à chacun de mes voyages sous la forme de cours artistique, de guide, d'apéro, de pique nique grâce au site Couchsurfing, meetup, facebook...
Chaque événement pouvait regrouper des dizaines à des centaines de personnes.
- Au lieu de critiquer le professeur quand les cours étaient nulles, j'allais les chercher moi-même et je réfléchissais à des questions précises à lui poser.
- Au lieu de me morfondre de mon corps maigre sans muscle, j'ai commencé à enchaîner course à pied, musculation et à m'intéresser de près à la nutrition. Cela m'amusait de sentir mon corps s'activait et mon coeur battre de plus en plus vite.
- Au lieu d'éviter de parler des langues étrangères par peur qu'on se moque de mon accent, j'appelais des entreprises à l'étranger directement au téléphone pour obtenir un stage. Je rigolais quand ma voix changeait et que je n'arrivais plus à la contrôler à cause du stress.
- Au lieu d'envoyer des candidatures chiantes pour rechercher un travail, je préparais un colis unique avec des gâteaux, du café, une tasse, mon CV et une lettre décorée : "Je me tiens à votre disposition pour prendre un café ensemble et discuter de ma candidature " Je rigolais déjà en imaginant la tête du recruteur !
Je regardais le monde sous le prisme de l'amusement et cette vision du monde a changé ma vie.
Je devenais un alchimiste de la vie.
On a tous des supers pouvoirs et la difficulté est de les trouver.
J'ai découvert les miens en essayant, en analysant, avec patience et bienveillance:
* L'amusement
* La créativité
* L'audace
Je transformais les éléments ennuyeux de la vie en événements étonnants, marrants et intrigants.
Je redevenais maître de mes émotions, de mon corps et de mon esprit. Je faisais ce que j'aimais et ce qui m'amusait.
En 2015, mon Erasmus à Copenhague d'une année a complètement changé ma vie.
J'explorais mes peurs et devenait curieux de chacune de mes sensations.
J'ai créé mon premier site internet regroupant mes peintures, discuter avec des personnes qui avaient déjà réussi, demander des conseils quand j'en avais besoin, démarcher des entreprises pour vendre mes créations, me convaincre que je pouvais parler anglais malgré mes échecs scolaires, dessiner dans la rue face au regard des passants, organiser ma première expédition en Bolivie.
J'ai accepté de mettre mon ego de côté et de concevoir que je ne savais pas tout. Apprendre des autres, être ouvert aux conseils, à la critique m'a permis d'évoluer rapidement.
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien "
En 2016, en partant vivre dans le désert de sel d'Uyuni en Bolivie avec les communautés Aymara, j'ai eu un tsunami d'émotions.
Pour la première fois, je sentais que cette expérience était incroyable et que je voulais faire de ma vie une aventure.
J'avais pris un appareil photo bas de gamme pour photographier. 1 an plus tard, une photo a été publiée dans le magazine Géo, j'avais réalisé 5 expositions à Paris et une interview à France Inter.
Partez avec votre curiosité, votre détermination et vos peurs. Le matériel est juste un plus. Le reste se fera tout seul ;)
J'ai enchaîné 1300km à pied dans les montagnes sauvages des Balkans, 3 mois avec les communautés Inuits au Groenland, réaliser de nombreux défis comme parler à une personne inconnue chaque jour dans la rue, pendant 3 mois.
Dans chaque expédition, j'organisais des ateliers créatifs pour que chacun apprenne à travailler en équipe.
Seul, on va plus vite
A plusieurs, on va plus loin
Peu à peu, je découvrais que j'étais un héros.
Un héros ne signifie pas être fort, connu ou impactant.
La définition d'un héros est celle-ci :
« Un héros s'aventure à quitter le monde du quotidien pour un territoire aux prodiges surnaturels : il y rencontre des forces fabuleuses et y remporte une victoire décisive. Le héros revient de cette mystérieuse aventure avec la faculté de conférer des pouvoirs à ses proches »
Maintenant, je vise des projets totalement délirants, hors des sentiers battus.
Dans ce passé, j'ai trouvé une lecon ultime :
Ne soyez pas une victime ! C'est tellement facile et reposant de se dire que les autres réussissent et pas nous grâce à nos problèmes et nos difficultés...
Nous sommes les seul.e.s responsables de notre bonheur.
Tout commence par ces questions :
As-tu un projet qui t'inspire ?
Quel héros veux tu devenir ?
Quel super-pouvoir veux tu avoir pour toi et pour les autres ?
Dans ma newsletter, je documente mes différents apprentissages pendant ces défis ;)
Abonne toi et n'hésite à m'écrire un message